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Edifices civils de Liège

La Violette
Iconographie

Edifice primitif

Dessin contemporain de la Violette - Abry Reconstitution de la Violette - Ista Reconstitution de la Violette

Dessin contemporain - Abry

Reconstitution - Ista Reconstitution - Bourgault
Reconstitution de la Violette
Reconstitution - Jaspar
Violette lors de l'Exposition universelle de Liege en 1905 Ne manquez pas les fantastiques modelisations de L A LeMog (voir le lien texte) Ne manquez pas les fantastiques modelisations de L A LeMog (voir le lien texte)
Reconstitution lors de
l'exposition internationale
Reconstitution 3D
Laurent Antoine - LeMog

Reconstitution 3D
Laurent Antoine - LeMog

La Cité, de son côté, possédait sa maison officielle: la Violette, située sur le côté méridional de la place du Marché. Il y avait longtemps que la maison communale était là; lors du sac de Liège par Charles le Téméraire, en 1468, l'ancien édifice avait été démoli. Quelques années plus tard, on en commença un nouveau, en style gothique tertiaire, qui, en 1480, avait été poussé jusqu'au-dessus des fenêtres du rez-de-chaussée. A cette époque, les guerres civiles, la misère du temps ne permirent pas de poursuivre l'oeuvre commencée, et l'on se vit obligé d'achever l'édifice par des étages en charpentage, construction provisoire, comme le dit Philippe de Hurges, qui tenait sans doute cette opinion des Liégeois eux-mêmes. Dans les temps qui suivirent, le manque de ressources, empêcha le remplacement des étages en charpentage par une construction en matériaux durs et, à la fin du règne d'Ernest de Bavière, on se contenta de restaurer la Violette. La façade en fut peinte en vert, couleur traditionnelle, on la décora de blasons, de l'aigle impériale et de l'aigle liégeoise, je pense, de devises, et l'on plaça, au sommet du perron ou escalier de la façade, un dais de cuivre soutenu par les statues, en cuivre, de Saint-Lambert et Notre Dame, C’était du haut de ce perron de la Violette que se faisaient les proclamations légales, précédées d'un triple appel de trompettes et qu'on nommait, pour celà, cris du Perron. Peu monumentale, ressemblant, selon Philippe de Hurges, à une auberge allemande, la Violette ne laissait pas d'être pittoresque et s'harmonisait à merveille, à cette époque, avec les vieilles maisons du Marché, telles que les figure Harrewyn aux deux côtés de Saint-André.

Je ne me hasarderai pas à parler de ce qu'était, à l'intérieur ou par derrière, ce bâtiment: il a été brûlé par le bombardement exécuté par Boufflers, et nous n'en avons comme souvenir qu'un croquis à la plume fait par le héraut d'armes Abry.

E. POLAIN, La vie à Liège sous Ernest de Bavière

Edifice actuel

Leloup 1744

Jobart 1792 1860
Hotel de ville de Liège - Degobert
Degobert 1792
Monument miniature en vente Aux trésor du Pays de Liège
Monument miniature en vente
Aux trésor du Pays de Liège

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