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Le village de Chokier

La chapelle Saint Nicolas de Chokier

La chapelle Saint-Nicolas, patron des bateliers figure déjà sur des gravures datant du début du 19è siècle. On peut peut-être rapprocher sa construction de l'époque ou Hippolyte Guillery à réalisé le premier barrage destiné à normalisé le cours de la Meuse.

Durant l'été 1980, d'important travaux d'aménagement de la grand route on été réalisés. La chapelle s'est donc vue déplacée vers l'aval tout en conservant la même orientation et les mêmes matériaux car c'est un monument classé. Jusque dans les année 60, une petite bicoque datant de 1863 s'y adossait. Nommée l'amigo, elle tenait lieu de cachot à Chokier.

Saint-Nicolas, patron des bateliers
On raconte que près de sombrer, des matelots avaient imploré le secours de l'Evêque de Myre dont on parlait sur toute la cote pour sa grande bonté. Un homme leur apparut, alors que la tempête faisait rage, prit la barre et ramena le bateau au port. A leur retour, ils allèrent à Myre pour y déposer une offrande en remerciement, et dès qu'ils virent l'Evêque, ils reconnurent en lui le mystérieux nautonier. Ces faits et bien d'autres firent de lui après sa mort, le Saint patron de tous ceux qui se trouvaient en danger et, en particulier, des marins, mariniers, et pêcheurs.

En outre, le bruit se répandit que des guérisons miraculeuses se produisaient auprès de son tombeau; les malades s'y rendaient en grand nombre; des pèlerinage s'organisèrent; le plus célèbre avait lieu le 6 décembre, jour anniversaire de sa mort.
Son culte extrêmement vif au Moyen-Age donna lieu à d'innombrables légendes, dont la plus connue est sans doute la résurrection des trois enfants qu'un aubergiste avait égorgés et cachés dans son saloir. Il est donc devenu le patron des écoliers. Et l'on donna à la fête des enfants la date de la fête du saint.

La coutume de remettre aux enfants des cadeaux le jour de la Saint-Nicolas est très ancienne. Au Moyen-Age, le Saint apparaissait dans les Jeux et Mystères organisés ce jour-là et remettait lui-même les récompenses aux bons élèves; c'était un professeur, qui revêtu d'une tenue épiscopale, jouait ce rôle.

BIOGRAPHIE

Saint-Nicolas de Myre est né au IV siècle probablement à Patara, port de Méditerranée dans la province de Pamphylie en Asie Mineure. Aujourd'hui, Patara est devenu Ovagelemis dont le port à disparu suite à l'ensablement de la baie. Il mourut un 6 décembre en prison sous Dioclétien.

A l'époque de sa naissance, le christianisme s'était implanté depuis un siècle environ en Asie Mineure. C'est, en effet, sur le sol de l'actuelle Turquie d'Asie que les apôtres, et notamment Saint Paul, étaient venus tout d'abord prêcher la religion du Christ, et, de là, elle prit son essor. Le nom de "chrétien", nous dit on, fut employé pour la première fois à Antioche (Antakya) que visita Saint Pierre.

Issu d'une famille d'une grande piété, Nicolas devint tout jeune encore, assurent les biographes, l'incarnation de toutes les vertus. Mais c'est surtout sa grande bonté qui le rendit célèbre. Lorsque ses parent moururent, le laissant à la tête d'une certaine fortune, il put donner libre cours à sa vocation de charité.

La ferveur populaire le célébra de son vivant et colporta de belles histoires qui témoignaient de sa générosité. On se répétait en particulier l'histoire des trois jeunes filles que vous connaissez sans doute: Trois jeunes filles très pauvres ne trouvaient pas de mari parce qu'elles n'avaient pas de dot. Leur père, sans doute inspiré par le démon conçut l'idée de se procurer de l'argent en vendant ses filles ! Nicolas, mis au courant de ce coupable projet, voulut sauver la vertu de ces malheureuses. Une nuit, avec beaucoup de précautions afin de n'être pas reconnu, alla jeter une bourse pleine d'or dans leur logis. Grâce à ce don, l'aînée pu se marier. Il répéta son geste charitable une deuxième puis une troisième fois. Ainsi, les trois filles trouvèrent un mari et furent sauvées du déshonneur.

On racontait également l'histoire des prisonniers qu'il avait délivrés et celle des trois officiers arrachés à la mort par son apparition une nuit à l'empereur Constantin. Et bien d'autres, sans doute un peu enjolivées par l'imagination orientale, mais qui s'inspiraient très probablement de faits réels. En tout cas, la réputation de charité du jeune homme de Patara était si bien établie que, lorsque l'évêque de Myre mourut, les évêques de la province, pour le remplacer, portèrent leur choix sur Nicolas. Tout au long de son épiscopat, il fit preuve de tant de sagesse et d'ardente charité que sa renommée se répandit dans tout le monde chrétien. Sa réputation était si bien établie, que lorsque l'Evêque de Myre mourut, les Evêques de la province portèrent leur choix sur Nicolas. Tout au long de son épiscopat, il fit preuve de tant de sagesse et d'ardente charité que sa renommée se répandit dans tout le monde chrétien.

Si l'on ignore le jour de sa naissance, on connaît par contre celui de sa mort: ce fut un six décembre, à Myre dont il était évêque, mais sans que l'on put en préciser l'année. Et c'est cette date du 6 décembre que les fidèles choisirent pour célébrer sa fête.

Myre, qui fut le siège de son épiscopat, ravagée au cours des siècles par les persécutions et les invasions de toutes sortes, n'est plus que ruines: l'ensablement acheva de détruire ce que les hommes avaient pu laisser. A proximité, une agglomération de quelques centaines d'habitants, Demre, l'a remplacée.

C'est là que se trouve le tombeau que l'on estime être celui du Saint. L'église qui s'offre à la vue fut élevée longtemps après, sur l'emplacement de l'église primitive qui demeura enfouie dans le sol pendant des centaines d'années. Au 19ème siècle, à la demande du Tsar de Russie, des fouilles furent entreprises pour la remettre au jour. C'est dans l'une des absides que l'on voit le tombeau, un sarcophage de marbre, défoncé et dont les restes vénérés furent dérobés à la suite d'un coup de main d'une incroyable audace.

Après sa mort, le Saint connut une célébrité prodigieuse et on lui attribua de nombreux miracles à l'image des actions généreuses qu'il avait accomplies de son vivant. La plus populaire de ces dernières était peut être celle que contait des matelots. Près de sombrer, ils avaient imploré le secours de l'Evêque de Myre dont on parlait sur toute la cote pour sa grande bonté. Un homme leur apparut, alors que la tempête faisait rage, prit la barre et ramena le bateau au port. A leur retour, ils allèrent à Myre pour y déposer une offrande en remerciement, et dès qu'ils virent l'Evêque, ils reconnurent en lui le mystérieux nautonier. Il avait aussi par son intervention et la multiplication des sacs de blé, sauvé le peuple d'une grande famine.

Ces faits et bien d'autres firent de lui après sa mort, le Saint patron de tous ceux qui se trouvaient en danger et, en particulier, des marins, mariniers, et pêcheurs. En outre, le bruit se répandit que des guérisons miraculeuses se produisaient auprès de son tombeau; les malades s'y rendaient en grand nombre; des pèlerinages s'organisèrent; le plus célèbre avait lieu le 6 décembre, jour anniversaire de sa mort.

Du Moyen Orient, sa renommée était passée en Europe, Nicolas devint l'un des prénoms les plus répandus. De nombreuses églises lui furent consacrées, l'une des première à Constantinople. Les artistes byzantins se plurent à le représenter et il figure parmi les mosaïques de la mosquée Sainte Sophie.

Tant de célébrité devait inspirer un coup de force extraordinaire. Des marins italiens formèrent le projet de s'emparer des restes du Saint et de les transporter dans leur pays afin que ce dernier bénéficiât de tous ces miracles. Ils débarquèrent non loin de l'église, "neutralisèrent" les moines qui la gardaient, brisèrent le sarcophage, s'emparèrent en hâte des reliques et prirent la mer à destination de Bari où ils arrivèrent le 9 mai 1087.

Une église dédiée à Saint-Nicolas y fut édifiée et le Pape Urbain II consacra les reliques. Bari attira alors non seulement les foules, mais aussi de très haut personnages. Les chevaliers qui s'embarquèrent à Bari pour la première croisade prièrent longuement dans l'église pour obtenir la protection du Saint. Et, le bruit s'étant répandu que des guérisons miraculeuses avaient eu lieu, de grands pèlerinages se dirigeaient vers le port italien comme ils se dirigeaient autrefois vers Myre.

La gloire de Saint-Nicolas ne fit que croître en Europe au cours des siècles suivants. On estime qu'à la fin du XVe siècle, plus de deux mille églises et établissements religieux portaient son nom.

De très nombreux corps de métiers le choisirent comme saint patron afin qu'il les protégeait dans leur travail. Les prisonniers se mirent aussi sous sa protection et l'on vit même, fait paradoxal, les larrons et autres mauvais garçons avoir recours à lui tandis qu'il était d'autre part le patron des avocats, greffiers, notaires et procureurs ! Mais son plus beau titre de gloire, c'est auprès de la jeunesse qu'il le trouva. Les étudiants du Moyen-Age l'honorèrent de façon particulière; il était l'ami des écoliers. Et l'on donna à la fête des enfants la date de la fête du saint.

La coutume de remettre aux enfants des cadeaux le jour de la Saint-Nicolas est très ancienne. Au Moyen-Age, le Saint apparaissait dans les Jeux et Mystères organisés ce jour-là et remettait lui-même les récompenses aux bons élèves; c'était un professeur, qui revêtu d'une tenue épiscopale, jouait ce rôle.

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