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Baldéric de Looz, prince-évêque de Liège, fondateur de l'abbaye de Saint Jacques à Liège reçut à sa mort en 1018 sa sépulture dans la crypte de l'église abbatiale, crypte qu'il avait lui-même consacrée en 1014 (1). Son monument funéraire, qui se trouve aujourd'hui encastré dans le mur de la chapelle du Sacre-Coeur, se compose de deux parties qui se distinguent au premier coup d'oeil: un cadre ornemental, de style rocaille, datant d'environ 1750, entoure une dalle où se voit, taillé en bas-relief, le « gisant » de l'évêque Baldéric. Cette dalle faisait partie d'un mausolée, érigé en 1646, que les deux documents présentés ici font connaître sous un jour inédit, documents qu'un heureux hasard m'a fait découvrir, découpés et encollés selon l'exécrable habitude de l'époque, dans un manuscrit du chanoine Henrotte Inscriptions funéraires de la Principauté de Liège, conservé à la section des manuscrits de la bibliothèque de l'Université de Liège (2).
Joseph Brassinne a publié en 1938 une étude sur les diverses tombes de Baldéric qui se sont succédées du 11e au 19e siècle (3). Les deux documents ici présentés apportent quelques éléments nouveaux ou correctifs. En outre, le sort qui fut réservé du 11e au 19e siècle au souvenir du fondateur de l'abbaye: un monument déplacé à plusieurs reprises et une épitaphe en moutures successives, illustrant les embarras du patrimoine, justifie, me semble-t-il, une brève récapitulation des antécédents du monument de 1646.
L'ÉPITAPHE PREMIÈRE
On conserve l'inscription funéraire qui accompagnait à l'origine la sépulture de Baldéric (4). Cette « épitaphe » est écrite quelque part dans la crypte, en regard donc de l'endroit où peut-être un signe marquait l'emplacement de la sépulture. On pense au monument d'un contemporain, Godescalc de Morialmé, fondateur de Saint-Barthélemy, mort en 1018 une dalle de mosaïques de marbre, placée au niveau du pavement. C'est une supposition faite par M. J.-CI. Ghislain, mais elle n'a, semble-t-il, pas été confirmée par les fouilles menées dans la crypte (5). Quoi qu'il en soit, des deux composants funéraires, c'est l'inscription qui survit au monument, d'ailleurs hypothétique. Ses termes attestent le IIe siècle
ANNO MILLENO DOMINI DECIMO QUOQUE SEXTO
DIVUS BALDRICUS PRESUL URBIS LEODINE
HANC TIBI, CHRISTE, DOMUM JACOBI SUB HONORE MINORIS
FUNDAVIT, SED ET HANC CRYPTAM VIVENS BENEDIXIT.
TANDEM DEFUNCTUS FUIT HIC CUM FRATRE SEPULTUS
LOSSENSI COMITE, REQUIES QUOS ALMA RECEPIT
LE GISANT GOTHIQUE
Soit qu'un « monument » manquât ou qu'il fut jugé insuffisant pour honorer la mémoire de l'évêque-fondateur, un monument au goût du jour lui fut érigé plus de deux siècles plus tard. Une mention, qui a échappé à Brassinne, ou qu'il n'a pas jugée assez fiable pour la retenir, en est fournie par Jean d'Outremeuse, en ces termes: Si fus ensevelis en le cripte del englise Saint-Jaqueme à Liège, devant l'aiteit Saint-Andries; mais puis fut fait I tombe à IIII peleers, sus sa sepulture, où ilh est entailhez et semeis d'escuchez armoiez de Louz. (6)
Cette courte description nous apprend que c'était une tombe à effigie sculptée sur une dalle surélevée sur 4 piliers. Ce type de monument, la « tombe-statue », accuse le 13e siècle (7). On saura gré à Jean d'Outrerneuse d'une précision complémentaire mais puis fut fait ... A ses yeux il n'y avait donc pas de monument (« tombe ») auparavant, seulement la « sépulture » et le monument est, dit-il, établi sur celle-ci.
LA RÉHABILITATION DE 1513-1515
Le chroniqueur Jean de Looz rapporte qu'en 1513 le choeur roman de l'abbatiale s'effondra et que la chute des pierres entraînant celle des voûtes de la crypte tombèrent sur la tombe de l'évêque (8). Un nouveau choeur fut promptement construit, au milieu duquel on plaça le monument de Baldéric. Celui-ci est connu par un dessin du héraut d'armes Henri Van den Berch, que Brassinne a fait connaître et qu'on admet dater des années 1630-1640 (9). Le dessin est réalisé avec assez de précision pour faire connaître la typologie à laquelle appartient le monument: une tombe élevée, composée d'une dalle portant l'effigie de l'évêque et reposant sur, un socle mouluré. L'iconographie de la dalle nous rapporte au 13eme ou au 14eme siècle. Mais on y reconnaît la sculpture que décrit Jean d'Outremeuse, alors posée sur quatre piliers, et au temps de Van den Berch posée sur un socle.
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Tombe gothique de Baldéric. Henri Van den Berch, Cité de Liège, f° 308v°.
Le gisant vu par Jean d'Outremeuse a donc dû être épargné en 1513. Si le monument, brisé, ne disparut pas entièrement, il fut soit restauré soit refait à partir des débris de l'ancien (10). Dans les deux cas le socle, qui n'a pas d'autre fonction que d'élever la dalle, est postérieur à la reconstruction après 1513 - 1515. Ce socle superpose trois cadres profilés. On ne conserve pas d'autre exemple de ce type de socle dans nos régions, mais on le retrouve toutefois avec le même parti et les mêmes éléments volumétriques dans l'image de la tombe de saint Servais, illustrée par un petit bas-relief au socle du buste-reliquaire du saint, conservé à Hambourg (11)
Une inscription, dont on peut croire que Van den Berch l'a vue à cet endroit, court sur le bord de la dalle, apparemment sur un chanfrein (12);
BALDERIC(US) PRAESUL LEOD(IENSIS) G(E)N(E)RE COMES LOSSEN(SIS) HIC QUIESCIT QUI SVB OTTONE TERTIO HOC COENOBIVM INCHOAVIT VERVM MORTE PRAEVENTVS SVB HENRICO IMPERATORE INPERFECTVM RELIQVIT. (13)
Le manuscrit dit de Languis, antérieur d'un demi-siècle (vers 1585) comprend le même texte (14). Il comporte une erreur manifeste: l'abbaye fut fondée en 1016, au temps de l'empereur Henri et non Otton III, qui mourut en 1002. Daris attribue cette erreur intentionnelle à la prétention des moines de Saint-Jacques d'une origine plus ancienne de leur abbaye que celle de Saint-Laurent à Liège (15).
LE MAUSOLÉE DE 1646
Van den Berch, commentant le monument de Baldéric, dit qu'un tel personnage mériterait une tombe plus magnifique. Se faisait-il l'écho des projets des moines, de remplacer ce monument par un plus contemporain? Le monument, disparut en effet peu après, pour être remplacé en 1646 par un 'mausolée', placé également au milieu du choeur et que les deux documents ici présentés donnent à voir.
La gravure, (photo 3), est tirée de Gerhard VAN LOON, Aloude Hollandsche Histori où elle trouve sa place dans la relation de la mort de Baldéric à Heerewaarden sur la Meuse, lors d'une expédition militaire contre son neveu Thierry VI comte de Hollande (16). Elle montre, vue en perspective axonométrique, une « tombe élevée » une dalle (celle qui existe encore), supportée par un coffre ou pseudo-sarcophage qui, lui, a disparu. Elle est, dit Van Loon, de marbre noir et rouge onder dit verheven praalgraf van zwart en rood marmer (17).
Le coffre est fait d'un épais profil rappelant celui d'un sarcophage antique et une bande, les deux sanglés ensemble par des pilastres plats, le tout reposant sur un socle. Les petites zébrures, le « marbré» du profil du sarcophage indique que c'est la partie réalisée en marbre veiné de couleur. La bande est ornée de panneaux avec décor de rinceaux et encore de cabochons en forme de pyramide tronquée. Aux pieds des pilastres se voit le motif récurrent des griffes de pattes de lion. De la dalle, que la photo dispense de décrire, on notera toutefois que la retombée des plis au bas de la figure confirme la position horizontale originelle de la dalle. On remarquera également les divers motifs qui débordent du plan de la dalle, le chapeau en haut, les têtes d'anges sur les côtés, venant mourir sur le chanfrein de la dalle, aujourd'hui caché.
Mausolée de 1646. Gravure. Gerhard Van Loon, Aloude Hollansche Histori, p. 276.
Sur le bord de la dalle se lisait une inscription, que le graveur a soigneusement copiée en regard des côtés où elle n'est pas visible
BALDRICUS PRAESUL LEODIENSIS GENERE COMES LOSSEN HIC REQUIESCIT QUI SUB IMPERATORE HENRICO HOC COENOBIUM INCHOAVIT A° 1014 VERUM MORTE PUENT SUB EODEM IMPERFECTU RELIQUIT ANNO 1017
Cette inscription reprend, partiellement, celle de la tombe précédente; elle en rectifie l'erreur historique qui plaçait la fondation au temps de l'empereur Otton III; elle poursuit en précisant deux dates: celle de la consécration de la crypte et celle du décès. Van Loon nous apprend que cette inscription était gravée dans des lames de cuivre : waarop zjn lijk naar Luyck gebragt, .. onder eene zark ter aarde besteld wierdt, welke, romdom des zelfs beeltenis, op eene kopere ingekaste plaat, dit grafschrift voerde: (18)
Sur la face de tête du coffre, orientée vers le maître-autel, on lisait une autre inscription :
DOM. / BALDRICO AC LEOD EPISC FUNDATORI / NOSTRO HANC TUMBAM CONSTRUI FECIT R. D. / AEGIDIUS LAMBRECHT ABBAS H. L. A° 1646/ ERIGI CURA VIT R. D. AEGID DOZIN EJUS SUCCESS.
Le commanditaire est donc l'abbé Gilles Lambrecht, qui la fit faire en 1646. Cependant il meurt le 11 juin de la même année et c'est son successeur, l'abbé Gilles Dozin, qui pourvoit à son érection (19).
Vis-à-vis de la gravure de la tombe de Baldéric, le chanoine Henrotte a collé un dessin qui en montre une vue en élévation d'un long côté et du côté opposé à l'autel (photo 4). Il semble être fait pour montrer le blason qui s'appuyait sur la petite console aux pieds du gisant. Le blason est celui de l'abbé Lambrecht qu'on peut voir également sur sa pierre tombale dans la même église. Le mot « COENOBIUM », bien mis en évidence, identifie la tombe et confirme le point de vue du dessinateur.
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4. Mausolée de 1646. Dessin, Bibliothèque de l'Université de Liège, ms VD-48, p. 248. Photo: Hadrien Kockerols.
Le mausolée est signalé par Brouerius dans sa relation de voyage au pays de Liège, en 1705 (20). Il en relève les deux inscriptions (21), et pour toute description dit qu'elle est de marbre noir, et qu'elle repose sur huit griffons de marbre de Corinthe. Au vu de la gravure, ce détail a pris en cette description une importance non justifiée. Le « marbre de Corinthe », s'il n'est pas simplement une fantaisie de langage, indiquerait que les griffes de pattes de lion étaient d'une autre couleur de marbre.
L'emplacement du mausolée n'est pas explicitement spécifié par Van Loon ni par Brouerius. Il le sera par Martène et Durant dans leur récit de voyage paru en 1724 (22).
Le mausolée a été démantelé lors d'une rénovation du mobilier de l'église entreprise en 1741 par l'abbé Pierre Rennotte et poursuivie après son décès en 1763 par son successeur Antoine Maillart, entraînant la disparition de nombreux monuments funéraires. La dalle de Baldéric trouva grâce; elle fut dressée contre un mur du transept sud et complétée par une large bordure de style rocaille où fut gravée une quatrième inscription. Celle-ci, encore en place, reprend celle de 1646 mais en laissant tomber toute la partie après la date « 1014 ». En ne retenant que la date de fondation et écartant la date de décès, le dernier commanditaire privilégie l'aspect de mémorial à celui de tombe:
BALDRICUS PRESUL LEODIENSIS GENERE COMES LOSSENSIS HIC QUIESCIT QUI SUB S: IMPERATORE HENRICO HOC COENOBIUM FUNDAVIT 1014
C'est lors de ce démantèlement que durent disparaître les lames de cuivre avec l'inscription.
On ne connaît pas l'auteur de la dalle de 1646, mais on en connaît le commanditaire, l'abbé Lambrecht, et on conserve sa pierre tombale à Saint Jacques. Les multiples affinités de la dalle de l'abbé Lambrecht avec celle de l'évêque Baldéric et les nombreux détails qui s'y retrouvent identiques ne laissent pas de doute sur le fait qu'elles sont dues au même auteur. Comparée à celle de l'abbé Lambrecht, la dalle de Baldéric est toutefois d'une qualité nettement supérieure.
L'année même où l'abbé Lambrecht fait réaliser le mausolée du prince-évêque Baldéric, un autre prélat liégeois, Jean de Nollet, abbé de Saint-Gilles, fait une démarche similaire, en érigeant, devant le grand'autel (23), un mémorial pour un autre prince-évêque, Albéron de Louvain, mort en 1128, fondateur de l'abbaye, dont le monument funéraire avait disparu pendant les troubles religieux, en 1568. On peut trouver étrange d'avoir attendu 78 ans pour restaurer le monument du fondateur. Mais on ne cherchera pas longtemps pour trouver un lien entre les deux monuments: les caractéristiques têtes de chérubins du mausolée de Baldéric, encore que de moins belle facture, se retrouvent sur la plaque murale d'Albéron de Louvain.
1 Vita Balderici, MGH SS, IV, pp. 724-738. Sur Baldéric II voir: KUPPER J.-L., Liège et l'église impériale, XIe-XIIe s. Paris, 1981, pp. 121-122, 497; IDEM, Leodium (Liège/Luik), dans Series episcoporum Ecclesiae Catholicae occidentialis: ab initio usque ad annum MCXCVIII, éd. ENGELS O. - WEINFURTER S., Stuttgart, 1982, pp. 68-69.
2 UNIVERSITÉ DE LIÈGE, Bibliothèque des manuscrits. Ms Henrotte, Inscriptions funéraires de la Principauté de Liège, N° VD 47, pp. 243, 244. Je remercie Madame Carmélia Opsomer pour l'obligeance avec laquelle elle m'a procuré les copies de ces illustrations.
3 BRASSINNE J., Monuments d'art mosan disparus dans Bulletin de la Société d'Art et d'Histoire du diocèse de Liège, t. 29, Liège, 1938, pp 143-193, et 8 planches. Sur le monument de Baldéric, pp. 180-184 et planche 5. L'étude a reparu sous le même titre en 1940 dans BRASSINNE J., Mélanges mosans. Duculot, Gembloux, 1940, pp. 89-141.
4 Publiée par SCHOOLMEESTERS E., L'épitaphe de l'évêque de Liège Baldéric II dans Leodium, 2e année, n° 8, 1903, pp. 92-93.
5 J.-CI. GHISLAIN, Mosaïques funéraires romanes à décors géométriques en région mosane et bas-rhénane, dans Bulletin de la Commission royale des Monuments et Sites, t. 5, 1975-1976, pp. 5-15, cit. p.6.
6 d'OUTREMEUSE Jean, Ly Myreur des Histors. Chronique de Jean des Preis dit d'Outremeuse, 7 vol. Bruxelles, 1864-1887. Ed. A. Borgnet et S. Bormans. cit. t. IV, p. 199.
7 Selon Brassinne, o.c., p. 181, la figure accuse le 14e siècle. La tombe sur 4 piliers, accuse toutefois le 13eme, voir les tombes de Mathilde de Boulogne (+ 1211) et Marie de Brabant (+ 1260) à Saint-Pierre à Louvain, celle de Henri I duc de Brabant (+ 1235) dans la même église, celle de Gérard IV comte de Gueldre (+1229) et Marguerite de Brabant (+1231) à l'église Notre-Dame de Ruremonde. Aux tombes du 14e, qui sont plus élevées, la dalle est supportée par un coffre massif.
8 Joannis de Los, abbattis sancti Laurentii prope Leodium chronicon, éd. DE RAM, 1844. p. 130.
9 BRASSINNE, o.c., planche V.
10 Des cas de telles restaurations de monuments anciens: la tombe du duc de Gueldre Gérard IV (+ 1229) et sa femme Marguerite de Brabant (1231) à l'église Notre-Dame de Ruremonde, copie du 16e? siècle; celle du comte Waleran de Limbourg, +1286, à l'église de Rolduc, copie de 1715.
11 Bas-relief en argent repoussé, vers 1460-65, Hambourg, Kunstgewerbemuseum. Publié dans: HELBIG, J. - BRASSINNE, J., L'art mosan depuis l'introduction du christianisme jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, 2 vol., Bruxelles, 1906-1911, p. 152-153 et dans DEVIGNE M., La sculpture mosane du XIIe au XIVe siècle. Contribution à l'étude de l'art dans la région de la Meuse moyenne, Paris/Bruxelles, 1932, ill. 359,
12 Inscription publiée dans NAVEAU de MARTEAU, L. et POULLET, A., Recueil d'Epitaphes de Henri Van den Berch, héraut d'armes Liège-Looz de 1640 à 1686. Liège, Société des Bibliophiles liégeois, 2 vol. 1925 et 1928, n° 895.
13 L'inscription est notée par DE THEUX, I, 52.
14 ROCHEFORT, abbaye de Saint-Remy, Origine, commencement et accroissement de la ville et Cité de Liège.
15 DARIS, Histoire du diocèse de Liège au XVIe siècle, p. 98.
16 VAN LOON G., Aloude Hollandsche Histori, der Keyzeren, Koningen, Herrogen en Graven van Holland, .. 2 vol. In f°, 's Gravenhage, Pieter de Hondt, 1734. La gravure p. 276. L'ouvrage dont est tirée la gravure a été identifié par M. G. Biart, conservateur de la Bibliothèque Moretus Plantin à Namur, que je remercie présentement
17 VAN LOON, op.cit., p. 277.
18 VAN LOON, op.cit., p. 276
19 Notices dans BERLIERE U., Monasticon belge, t. II, Province de Liège, 1r livre, Maredsous, 1928, p. 26 et 27
20 HALKIN L., Une description inédite de la ville de Liège en 1705, Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Liège - fascicule CXIII, Liège, 1948, citation pp. 41-42.
21 HALKIN, ignorant le texte de Van Loon, comparant o.c., p. 41, note 2 le texte de l'inscription lue par Brouerius à celui de Henri Van den Berch, o.c, n° 895, en conclut que Brouerius a mal copié. Il compare en effet l'inscription du 16e siècle, notée par Van den Berch, à celle, nouvelle et rectifiée, du mausolée de 1646. Brouerius n'a pas non plus lu le texte en inversant la lecture: il l'a lu en commençant non pas à l'angle sud-est mais au milieu du côté opposé à l'autel.
22 MARTENE et DURANT, Voyage littéraire de deux religieux bénédictins de la congrégation de saint Maur. 2e voyage, Paris, 1724. P. 172. 23 Emplacement selon MARTENE et DURANT, op. cit., p. 193 le monument se trouve aujourd'hui dans le mur nord de la chapelle située au nord de la croisée.