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Palais des Princes-Evêques de Liège

La façade néogothique de Palais des Princes Evêques de Liège

par S MASY

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AU REZ DE CHAUSSEE DE GAUCHE A DROITE


MARTEAU DE GAUCHE

11 - 12 - 13 14 - 15 16 17 - 18 19 20 - 21 22 - 23 - 24


11. Lambert le Bègue (Noppius), Prédicateur du XIIe siècle, curé de Saint-Christophe. Il créa des béguinages, il prêcha contre les moeurs dissolues du clergé; on l'arrêta dans la Cathédrale et on l'envoya à Rome où il fut absous. Il a peut-être inspiré Saint François d'Assise qui est venu après lui. Il a écrit en patois liégeois. L'attitude du prédicateur est parfaitement réussie;

12. Hughes de Pierrepont (Noppius), Prince-Evêque (1200-1229). Il a eu une carrière très mouvementée. Il a acquis le comté de Moha et la ville de Saint-Trond. En guerre avec le Brabant, d'abord vaincu, il remporta la victoire de Steppes, près de Montenaeken, qui mit fin pour longtemps, aux brigandages des Brabançons. II créa l'abbaye du Val-Saint-Lambert;

13. Hemricourt (Noppius), né en 1333, mort en 1403. Seigneur hesbignon, chroniqueur sérieux, on lui doit une des meilleures sources de l'histoire du moyen âge liégeois, notamment par son « Miroir des Nobles de la Hesbaye », « la Guerre des Awans et des Waroux », « le Patron de la Temporalité des Evêques de Liege ». Il fut bourgmestre de Liège en 1390 et il termina sa vie dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

14. Blason des Fébvres ou Ferons. Ce métier était le premier, le plus important par le nombre d'artisans et la diversité des professions. II comprenait les travailleurs des métaux, sauf ceux qui s'occupaient de l'or et de l'argent. Il groupait surtout des forgerons, des cloutiers, des couteliers et des armuriers. Son blason est le seul qui soit sommé d'une couronne. Jadis, il représentait Saint Eloi portant en main, un marteau et une paire de tenailles;

15 Blason des Charliers, des constructeurs de chars, des charrons, des tourneurs de bois. Ce métier a dû être très important et il nous reste son souvenir dans un grand nombre de noms de familles, surtout à Liège et en Hesbaye.

16. Episode des guerres d'Ambiorix (Decoux). Ce bas-relief représente une scène tragique des luttes d'Ambiorix; l'armement gaulois est bien respecté.

17. Blason de Franchimont. Le Franchimont était érigé en marquisat. Sous la souveraineté du Prince-Evêque de Liège, il jouissait d'une administration particulière. Il comprenait les bans de Verviers, Theux, Spa, Sart et Jalhay. Pays de forestiers, de métallurgistes et de tisserands, il eut toujours un sens très prononcé de la liberté. Il voulut aider Liège, en 1468, en lutte contre les Bourguignons. Après le Sac de Liège, il subit de la part de Charles le Téméraire, de dures représailles. C'est encore du Franchimont et du congrès de Polleur que sortirent d'importants éléments révolutionnaires de 1789, qui mirent fin au pouvoir épiscopal;

18. Blason de la ville de Bouillon. C'était la terre liégeoise la plus éloignée. Acquise lors de la première croisade par Otbert. Louis XIV nous l'enleva au Traité de Nimègue de 1678. Pendant un siècle, Bouillon subit le sort des villes-frontières.

19. Saint Monulphe prédisant la prospérité d'une ville, dans le vallon de la Légia (Mathieu de Tombay). La légende raconte que Saint Monulphe passant par nos régions, se serait arrêté dans notre site encore inoccupé et y aurait été frappé par l'excellence de sa situation.

20. Blason des Cherwiers ou des Cultivateurs. Ce métier comprenait aussi les briquetiers.

21. Blason des Mouiniers ou Meuniers.

22. Le Sire de Perwez (Alphonse de Tombay), de son vrai nom Henri de Horn, seigneur de Perwez-en-Brabant; il soutint les Liégeois révoltés contre le Prince-Evêque, Jean Sans Pitié. Homme de guerre intrépide, il périt à la bataille d'Othée, en 1408;

23. Jean d'Outre-Meuse (A. de Tombay), né en 1338, mort en 1400, d'une très vieille famille patricienne, chroniqueur assez fantaisiste, écrivit « Ly Myreur des Histors », chronique liégeoise en cinq volumes, remontant à la création du monde et « la Geste des Evêques de Tongres et de Liège »; ces ouvrages ont été reproduits par la Commission Royale d'Histoire de Belgique. Jean d'Outre-Meuse a aussi publié « Trésorier de philosophie naturelle des pierres précieuses », traité d'architecture industrielle et artistique, dont on conserve une copie du XVIe siècle à la Bibliothèque Nationale de Paris;

24. Jehan le Bel (A. de Tombay), né vers 1290, mort en 1370; il a commencé sa carrière dans la chevalerie puis, il fut conseiller de Jean d'Avesnes, d'Edouard III et de sa femme, Philippine de Hainaut. Il a écrit d'excellentes chroniques au sujet des débuts de la Guerre de Cent Ans, qui ont fortement inspiré Froissart. « Les Vraies Chroniques de Messire Jehan le Bel » ont été publiées en 1863, par Mathieu Polain, historien liégeois. Jehan le Bel est considéré comme le premier grand prosateur du XIVe siècle.


RETOUR DU MARTEAU DE GAUCHE VERS LA COUR DU PALAIS

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22. Le Sire de Perwez (Alphonse de Tombay), de son vrai nom Henri de Horn, seigneur de Perwez-en-Brabant; il soutint les Liégeois révoltés contre le Prince-Evêque, Jean Sans Pitié. Homme de guerre intrépide, il périt à la bataille d'Othée, en 1408;

23. Jean d'Outre-Meuse (A. de Tombay), né en 1338, mort en 1400, d'une très vieille famille patricienne, chroniqueur assez fantaisiste, écrivit « Ly Myreur des Histors », chronique liégeoise en cinq volumes, remontant à la création du monde et « la Geste des Evêques de Tongres et de Liège »; ces ouvrages ont été reproduits par la Commission Royale d'Histoire de Belgique. Jean d'Outre-Meuse a aussi publié « Trésorier de philosophie naturelle des pierres précieuses », traité d'architecture industrielle et artistique, dont on conserve une copie du XVIe siècle à la Bibliothèque Nationale de Paris;

24. Jehan le Bel (A. de Tombay), né vers 1290, mort en 1370; il a commencé sa carrière dans la chevalerie puis, il fut conseiller de Jean d'Avesnes, d'Edouard III et de sa femme, Philippine de Hainaut. Il a écrit d'excellentes chroniques au sujet des débuts de la Guerre de Cent Ans, qui ont fortement inspiré Froissart. « Les Vraies Chroniques de Messire Jehan le Bel » ont été publiées en 1863, par Mathieu Polain, historien liégeois. Jehan le Bel est considéré comme le premier grand prosateur du XIVe siècle.

30. Blason des Boulangers. Cette corporation comprenait les fabricants de pains, miches, pains d'épices, gâteaux, pâtisseries

31. Blason des Vignerons, des maraîchers, des éleveurs de bétail.

32. La Charité de Wazon (M. de Tombay). On distingue nettement les sacs de blé, en souvenir des distributions de grains auxquelles l'Evêque procéda, durant la longue famine qui survint sous son règne.

33. Blason des Houilleurs

34. Blason des Pêcheurs et marchands de poissons d'eau douce.

35. La Bataille de Steppes (Léon Mignon). En 1212, le duc de Brabant, Henri I, Guerroyeur, beau-père de l'Empereur Othon IV, de Brunswick, prit la ville de Liège et la pilla. L'année suivante, les Liégeois, conduits par Hughes de Pierrepont, écrasèrent l'armée brabançonne, dans la plaine de Steppes, près de Montenaeken. Cet épisode se rattache aux luttes entre Brabançons et Liégeois, entre Guelfes et Gibelins, entre Philippe-Auguste, les Rois de France et les Empereurs d'Allemagne; elle précéda d'un an la célèbre bataille de Bouvines.

36. Blason des Cuveliers et Sclaldeurs. Les Cuveliers, c'étaient les fabricants de tonneaux, de cuvelles, les marchands de vins, les cabaretiers. Les Sclaideurs c'étaient les déchargeurs de vins et metteurs de liqueurs en bouteilles

37. Blason des Porteurs (Portefaix). C'étaient les porteurs de marchandises en sacs, comme le grain et le sel. Ils travaillaient surtout au port de la Meuse. Pour être admis dans cette corporation, il fallait savoir porter, sans aide, ni repos, trois setiers de seigle (75 kilos), de la Goffe à la Porte Saint-Martin; les anciens, pour y rester, savoir le faire jusqu'à la Porte du Palais.

38. Jean Van Eyck (Herman Lambert), Chambellan du Prince­Evêque Jean de Bavière, dit Jean Sans Pitié (1390-1417), peintre de Philippe le Bon, perfectionna les procédés de la peinture à l'huile. Il était né à Maeseyck, bonne ville liégeoise. Le costume de l'époque bourguignonne est bien caractéristique.


FOND DE LA COUR A GAUCHE DU PERISTYLE

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38. Jean Van Eyck (Herman Lambert), Chambellan du Prince­Evêque Jean de Bavière, dit Jean Sans Pitié (1390-1417), peintre de Philippe le Bon, perfectionna les procédés de la peinture à l'huile. Il était né à Maeseyck, bonne ville liégeoise. Le costume de l'époque bourguignonne est bien caractéristique.

44. Blason des Brasseurs. C'était un métier très important; les Liégeois sont de grands buveurs de bière depuis le XIIIe siècle, où ils étaient habitués à la cervoise;

45. Blason des Drapiers, métier florissant dans toutes nos villes, disparu de partout, sauf de Verviers.

46. Episode de l'institution de la Fête-Dieu (L. Mignon). Sainte Julienne était née à Retinne en 1193, à l'époque de Saint François d'Assise. Prieure de l'hospice de Cornillon, elle provoqua l'établissement de la Fête-Dieu qui fut célébrée pour la première fois à Saint-Martin en 1246, avant de devenir une fête du monde catholique, en 1264.

47. Blason des Retondeurs ou tondeurs de draps. C'était la corporation des artisans appliqués à la police, à l'embellissement des draps. C'étaient les ouvriers les plus exigeants, les plus remuants et aussi les plus sûrs;

48. Blason des Entretailleurs ou tailleurs d'habits.

49. Episode de la sortie des Franchimontois (J. Halkin), en 1468, contre les Bourguignons commandés par Charles le Téméraire et Louis XI, campés à Sainte-Walburge, avant le Sac de Liège. On remarque, ici, l'allure farouche des conjurés.

50. Blason des Pelletiers, métier très important; tout le monde, hommes et femmes, faisait grand usage de fourrures

51. Blason des Vieux-Wariers, des fripiers vendant de vieux habits.

52. Jean de Wilde (H. Lambert), héros liégeois de la lutte contre Charles le Téméraire; vaincu à Brusthem en 1467, il périt dans un coup de main contre les Bourguignons, la veille du Sac de Liège, en 1468.


RETOUR DU PERISTYLE COTE GAUCHE

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52. Jean de Wilde (H. Lambert), héros liégeois de la lutte contre Charles le Téméraire; vaincu à Brusthem en 1467, il périt dans un coup de main contre les Bourguignons, la veille du Sac de Liège, en 1468.

55. Episode de la mort de Saint Lambert (J. Halkin). La tradition rapporte que l'Evêque aurait été assassiné, dans son église, Place Saint-Lambert, au début du Ville siècle. Les circonstances de la mort de Saint Lambert ne sont pas sûres. Saint Lambert, chef de l'Eglise régionale, gardien des terres ecclésiastiques, aurait eu à combattre les seigneurs désireux d'augmenter leurs domaines et leurs revenus. C'est dans cette lutte qu'il aurait été assassiné par Dodon, administrateur des domaines royaux.

Une autre version qui a été transmise jusqu'ici, rapporte que Dodon aurait été l'agent de la vengeance de sa soeur Alpaïde. Pepin de Herstal, Maire du Palais, aurait eu répudié sa femme Plectrude et pris Alpaïde comme concubine. Saint Lambert aurait désapprouvé pareille conduite et serait devenu l'objet de la colère de la jeune Franque.

Au musée communal de Liège, il y a un tableau du peintre liégeois Chauvin qui rappelle ce récit.

56. Vincent de Bueren (M. de Tombay), (XVe siècle), l'un des chefs de l'entreprise des Franchimontois contre les Bourguignons, à Sainte-Walburge, en 1468. Parvenu à s'échapper, il tomba dans une embuscade quelques jours plus tard, durant le Sac de Liège

57. Saint Lambert (M. de Tombay), Evêque de Tongres et de Maestricht (669-706 ?). Il eut un épiscopat difficile durant le déclin des Mérovingiens. Il séjourna souvent à Liège où il avait bâti une maison. Son activité religieuse l'amena à faire créer les monastères de Chèvremont, d'Amay, d'Andenne; il propagea le christianisme en Campine. Il dut subir le martyre, Place Saint-Lambert; ce fut l'origine d'un pèlerinage important et un des points de départ de la formation de la ville de Liège.

Le drapage de la statue est beau ; mais la figure de l'Evêque parait beaucoup trop jeune.


PERISTYLE

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56. Vincent de Bueren (M. de Tombay), (XVe siècle), l'un des chefs de l'entreprise des Franchimontois contre les Bourguignons, à Sainte-Walburge, en 1468. Parvenu à s'échapper, il tomba dans une embuscade quelques jours plus tard, durant le Sac de Liège

57. Saint Lambert (M. de Tombay), Evêque de Tongres et de Maestricht (669-706 ?). Il eut un épiscopat difficile durant le déclin des Mérovingiens. Il séjourna souvent à Liège où il avait bâti une maison. Son activité religieuse l'amena à faire créer les monastères de Chèvremont, d'Amay, d'Andenne; il propagea le christianisme en Campine. Il dut subir le martyre, Place Saint-Lambert; ce fut l'origine d'un pèlerinage important et un des points de départ de la formation de la ville de Liège.

Le drapage de la statue est beau ; mais la figure de l'Evêque parait beaucoup trop jeune.

63. Notger répand l'instruction (J. Halkin). Ce fut l'un de grands soucis du prélat liégeois.

64. Notger (Decoux), premier Prince-Evêque de Liège (972-1008), il est considéré comme le plus important des Evêques liégeois. Sur la statue, on reconnaît son air décidé et martial. D'origine allemande, il fut désigné par Othon I, le Grand, comme souverain de Liège. II agrandit le domaine de l'église de Saint-Lambert, notamment du comté de Huy et d'une partie de la Hesbaye. Il fut un grand bâtisseur d'églises et de fortifications; les constructions notgériennes sont toujours visibles à Saint-Denis. Il construisit la première Cathédrale Saint-Lambert. Sous son règne, la paix, l'instruction, les arts furent protégés. L'historien liégeois Kurth lui a consacré un ouvrage important « Notger de Liège ou la Civilisation au Xe siècle ».

65. Episode de l'élection des deux premiers bourgmestres par le peuple (Noppius). En 1253, pendant le règne de Henri de Gueldre (1247-1274), le tribun Henri de Dinant réussit à faire nommer les deux bourgmestres que l'on appelait maîtres-à-temps, parmi les gens des métiers. C'était, pour longtemps, le triomphe de la démocratie. Henri de Dinant et sans doute Jean Germeau furent les deux premiers élus. Ils organisèrent aussitôt les milices populaires pour défendre les libertés.

66. Henri de Dînant (Decoux), tribun populaire du XIIIe siècle, le Jacques Van Artevelde liégeois; il lutta contre le Prince­Evêque Henri de Gueldre et contre les nobles afin de faire respecter les droits conférés par la charte d'Albert de Cuyck. Vaincu, il dut s'exiler à Valenciennes, auprès de Marguerite de Constantinople. La pose du tribun a été bien réalisée; dans sa main, on lit « Liberté ».

67. Les armoiries de la province de Liège avec une certaine combinaison invoquant celles de la principauté et de la ville de Liège.

68. Albert de Cuyck (A. de Tombay), Prince-Evêque (1196-1200), il octroya une importante charte aux Liégeois, confirmant tous leurs droits antérieurs. Cette charte contient notamment l'expression liégeoise: « Pauvre homme en sa maison roi est ». C'est sous son règne que l'extraction de la houille a dû prendre une certaine extension. La sépulture d'Albert de Cuyck a été retrouvée, Place Saint-Lambert, lors des fouilles de 1907.

69. L'Octroi de la Paix de Fexhe eu 1316 (A. de Tombay). La lutte entre les Grands et les Petits se termina sous le règne d'Adolphe de La Marck (1313-1344). Par la Paix, ou Charte de Fexhe, Adolphe de La Marck accordait aux Liégeois un ensemble de libertés équivalant à la Charte de Cortenberg des Brabançons. C'était une vraie charte constitutionnelle. Les Princes-Evêques la jurèrent jusqu'en 1789. C'est pour la faire respecter qu'on se révolta, ce qui entraîna la fin de l'indépendance liégeoise. Adolphe de La Marck était soutenu par les Papes d'Avignon; il fut l'allié de Philippe IV, le Bel, contre les empereurs d'Allemagne.

70. Erard de La Marck (Noppius), Prince-Evêque de Liège, 1506­1538) de l'époque de la Renaissance, l'un des plus remarquables souverains de l'Etat liégeois. Il releva la plupart des ruines laissées après les troubles du XVe siècle et après les destructions de 1468. Il fit reconstruire le Palais, après l'incendie de 1505. D'abord allié du Roi de France, Louis XII, il se tourna vers Charles-Quint et parvint ainsi à maintenir l'indépendance de la principauté. Très savant ami d'Erasme de Rotterdam, il encouragea le mouvement intellectuel et provoqua la formation de l'école artistique de Lambert Lombard.

71. Charlemagne remet le gonfanon à l'église Saint-Lambert (Noppius).

Charlemagne aurait déjà reconnu des droits souverains à l'église Saint-Lambert et lui aurait fait cadeau d'un gonfanon, étendard gardé par le chapitre cathédral et destiné à exalter le courage dans les combats. Il était de soie rouge, bordé d'une crépine d'or et fixé à une grande lance. Dans la croix de la lance, il y avait une cloche que l'on agitait pour appeler le peuple aux armes. A la guerre, il était confié au Haut-Avoué de la Hesbaye. Il fut perdu à Brusthem, en 1467. On en refit un autre sur l'ancien modèle; il fut à nouveau perdu lors des emigrations de 1789.

72. Saint Hubert (Mignon), Evêque, successeur de Saint Lambert (706 ?-727), transféra à Liège, le siège de l'évêché de Tongres et de Maestricht. Il établit un code de police et fixa le système des poids et mesures. Cette statue est plus réaliste que celle de Saint Lambert.

75. Velbrück (Mignon). Suivant le premier projet, à cet emplacement, il devait se trouver la statue de Sébastien La Ruelle. Velbruck (1771-1784) fut un excellent Prince-Evêque. Contemporain de Joseph II, il fut un Prince éclairé. Sous son règne, les idées nouvelles, politiques, philosophiques, techniques purent se développer librement. Il créa la Société l'Emulation. Velbrück fut sincèrement regretté par les Liégeois. Cinq ans après sa mort, la révolution éclatait et chassait le Prince-Evêque.

L'attitude opulente, majestueuse, bien fin XVIIIe siècle, de Velbrück, est bien respectée. M. Georges de Froidcourt a publié récemment: « François-Charles, comte de Velbrück, Prince de Liège, Franc-Maçon ». (Couronné du Prix Rouveroy.)


RETOUR DU PERISTYLE COTE DROIT

72 - 75 76 77

72. Saint Hubert (Mignon), Evêque, successeur de Saint Lambert (706 ?-727), transféra à Liège, le siège de l'évêché de Tongres et de Maestricht. Il établit un code de police et fixa le système des poids et mesures. Cette statue est plus réaliste que celle de Saint Lambert.

75. Velbrück (Mignon). Suivant le premier projet, à cet emplacement, il devait se trouver la statue de Sébastien La Ruelle. Velbruck (1771-1784) fut un excellent Prince-Evêque. Contemporain de Joseph II, il fut un Prince éclairé. Sous son règne, les idées nouvelles, politiques, philosophiques, techniques purent se développer librement. Il créa la Société l'Emulation. Velbrück fut sincèrement regretté par les Liégeois. Cinq ans après sa mort, la révolution éclatait et chassait le Prince-Evêque.

L'attitude opulente, majestueuse, bien fin XVIIIe siècle, de Velbrück, est bien respectée. M. Georges de Froidcourt a publié récemment: « François-Charles, comte de Velbrück, Prince de Liège, Franc-Maçon ». (Couronné du Prix Rouveroy.)

76. L'assassinat de Sébastien La Ruelle (Van de Kerkhof). Le bourgmestre La Ruelle fut assassiné en 1637 par des soldats espagnols, sur l'ordre du comte de Warfusée. C'est un épisode tragique de la participation de nos provinces à la guerre de Trente Ans. On remarque nettement l'attitude de Warfusée, impitoyable et cynique.

77. Goswin de Strailhe (Noppius), un des chefs de l'attaque nocturne des Franchimontois en 1468. Livré à Charles le Téméraire, après le Sac de Liège, il fut décapité devant la Cour de Bruxelles, pour la divertir.


FOND DE LA COUR A DROITE DU PERISTYLE

77 83 - 84 85 86 - 87 88 89 - 90 91

77. Goswin de Strailhe (Noppius), un des chefs de l'attaque nocturne des Franchimontois en 1468. Livré à Charles le Téméraire, après le Sac de Liège, il fut décapité devant la Cour de Bruxelles, pour la divertir.

83. Blason des Naiveurs ou des bateliers

84. Blason des Soyeurs ou des scieurs de long.

85. Le duel d'Aynechon et de Falloz (Van de Kerkhof), épisode sanglant de la guerre civile des Awans et des Waroux, qui décima la noblesse hesbignonne au XIIIe siècle. Ce duel eut lieu en 1296, à l'emplacement de la Place Foch.

86. Blason des Marniers, marchands de bois

87. Blason des Charpentiers, menuisiers, ébénistes, luthiers, faiseurs de bois d'arquebuses. Sur trente-deux métiers, il y en avait cinq qui intéressaient le travail du bois. Celui-ci avait alors une grande importance en construction et dans les usages ordinaires, le fer et la pierre étant d'une utilisation encore très réduite.

88. La Mâle Saint-Martin (Desenfants). C'est un tragique événements de la lutte entre les Grands et les Petits. Attaqués par les Grands, Place du Marché, dans la nuit du 3 au 4 août 1312, les Petits résistèrent victorieusement à l'attaque et poursuivirent les nobles jusqu'en Saint-Martin. Ceux-ci se réfugièrent dans l'église et y mirent le feu. Pas un seul n'échappa. On appela ce drame « li mâle Saint-Martin » (ou la mauvaise Saint-Martin). Ce furent les Matines liégeoises, dix ans après les Matines brugeoises. On était en pleine guerre civile des Awans et des Waroux. La noblesse était très affaiblie. Le peuple était vainqueur. Il obtint la Paix d'Angleur (1314) qui consolidait son pouvoir; c'était le prélude de la Paix de Fexhe, deux ans plus tard.

89. Blason des Couvreurs

90. Blason des Maçons, tailleurs et sculpteurs de pierre.

91. Georges-Louis de Berghes (Noppius), Prince-Evêque (1723­1743), fit reconstruire le Palais, après l'incendie de 1734 et il légua ses biens aux pauvres de la Cité.


RETOUR DU MARTEAU DE DROITE VERS LA COUR DU PALAIS

91 99 - 100 101 102 - 103 104 105 - 106 107 - 108 - 109

91. Georges-Louis de Berghes (Noppius), Prince-Evêque (1723­1743), fit reconstruire le Palais, après l'incendie de 1734 et il légua ses biens aux pauvres de la Cité.

99. Blason des Corbusiers qui travaillaient la chaussure ordinaire, les souliers de femmes et d'enfants; ce métier comprenait aussi les savetiers

100. Blason des Corduaniers ou cordonniers, travaillaient les bottes et chaussures d'hommes en cuir de Cordoue ou cordouan, en cuir de veau, de vache, de mouton.

101. La Bataille d'Othée (Desenfants). Cette défaite des Liégeois, en 1408, par Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, fut le commencement des malheurs et de la décadence du XVe siècle.

102. Blason des Tisserands, des travailleurs du lin, des fabricants de toiles

103. Blason des Cureurs et Toilers, des travailleurs de la toile, des lingères et des blanchisseuses.

104. La mort de Louis de Bourbon (A. de Tombay), Prince-Evêque (1455-1482), protégé par les ducs de Bourgogne; tout son règne s'écoula en luttes contre ses sujets. C'est alors que la ville de Liège fut complètement détruite. Après la mort de Charles le Téméraire, Louis de Bourbon, livré à ses propres forces, fut vaincu dans une lutte devenue inégale. Il fut tué en 1482 par Guillaume de La Marck, frère du Sanglier des Ardennes, à la Bonne-Femme, entre Liège et Grivegnée, près du défilé étroit de la Chartreuse.

105. blason des Fruitiers et Haranguiers

106. blason des Mangons ou des bouchers; ce métier était très important; la halle des bouchers existe toujours, au quartier de la Goffe.

107. Mathias-Guillaume de Louvrex (J. Halkin), bourgmestre de Liège, magistrat, juriste de grande valeur, né en 1665, mort en 1734.

108. Charles de Méan (J. Halkin), bourgmestre de Liège, né en 1604. mort en 1674, juriste, rédigea « le Droit Civil des Liégeois » annoté plus tard par Louvrex.

109. Jean Delcour (J. Halkin), né à Hamoir en 1627, mort à Liège en 1707, étudia la sculpture en Italie. Ses oeuvres sont nombreuses au pays de Liège, notamment des statues religieuses. Liège possède de lui, particulièrement, la Vierge de Vinâve d'Ile, la grande fontaine du Marché, Saint-Jean-Baptiste, en Hors-Château. Le drapage de ces trois statues est particulièrement remarquable.


MARTEAU DE DROITE

107 - 108 - 109

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107. Mathias-Guillaume de Louvrex (J. Halkin), bourgmestre de Liège, magistrat, juriste de grande valeur, né en 1665, mort en 1734.

108. Charles de Méan (J. Halkin), bourgmestre de Liège, né en 1604. mort en 1674, juriste, rédigea « le Droit Civil des Liégeois » annoté plus tard par Louvrex.

109. Jean Delcour (J. Halkin), né à Hamoir en 1627, mort à Liège en 1707, étudia la sculpture en Italie. Ses oeuvres sont nombreuses au pays de Liège, notamment des statues religieuses. Liège possède de lui, particulièrement, la Vierge de Vinâve d'Ile, la grande fontaine du Marché, Saint-Jean-Baptiste, en Hors-Château. Le drapage de ces trois statues est particulièrement remarquable.

114. Blason des Tanneurs, corroyeurs, mégissiers, maroquiniers

115. Blason des Chandelons et Floqueniers. Les Chandelons fabriquaient et vendaient des chandelles, des huiles, de la moutarde, des balais, des brocalles, ancêtres de nos allumettes, des savons, des teintures. Les Floqueniers avaient dans leur ressort, les flocons, les literies et matelas, les tapis, les chapeaux de feutre, les poteries et la vaisselle de terre.

116. L'exécution de Guillaume de La Marck (A. de Tombay) la fortune des armes reviendrait au successeur de Louis de Bourbon, Jean de Hornes (1482-1505). Guillaume de La Marck, tombé aux mains de l'Evêque, serait décapité à Maestricht en 1485, trois ans après l'assassinat de Louis de Bourbon.

117. Blason de Herstal qui n'était cependant pas au nombre des bonnes villes

118. Blason de Hornes qui ne l'était pas davantage, mais une partie du comté de Hornes relevait de Liège.

119. L'érection du Palais par Erard de La Marck (Laumans). Ce bas-relief ne pouvait pas être omis dans cette galerie.

120. Blason des Merciers; ce métier s'intéressait à la mercerie, aux objets d'habillement, aux ustensiles et outils, aux épiceries, aux drogues et articles d'apothicaire

121. Blason des Orfèvres, métier comprenant les orfèvres, les bijoutiers, les lormiers (fabricants de mors et de harnachements), les graveurs, les peintres, les verriers, les vitriers, les imprimeurs et les libraires.

Ainsi, on peut suivre, par l'analyse de la façade de la Place Notger, une forte partie de l'histoire de la principauté, sa composition, ses anciennes activités régionales.

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