Par arrêté royal du 25 septembre 1816, Guillaume de Hollande instituait dans les provinces méridionales des Pays-Bas, les Universités de Gand, de Louvain et de Liège, comme l'année précédente il avait créé celles de Groninghe, d'utrecht et de Leyde, dans les provinces du Nord.
Qu'il eût choisi Liège comme siège d'un établissement d'instruction supérieure, c'était bien compréhensible.
Pendant onze siècles, Liège avait été la capitale d'un Etat, d'une principauté ecclésiastique qui fut balayée par la tourmente française de 1789-1793, et dont le territoire quasi aussi vaste que la moitié de la Belgique actuelle, avait été avec les pays voisins, principauté de StavelotMalmedy, duché de Limbourg, duché de Luxembourg, comté de Namur, duché de Brabant, comté de Hainaut, comté de Flandre et autres, englobé par la France.
Que Liège eût été choisi comme siège d'une université cela ne pouvait étonner, Liège ayant toujours été un centre puissant d'instruction, un centre littéraire, surtout aux temps médiévaux. On l'avait surnommé « a nouvelle Athènes », aux temps du grand Charlemagne, d'où le fameux romans de chevalerie et de gestes et des Nibelungen nés sur notre sol liégeois aux temps des évêques érudits, les Notger, les Eracle, les Wazon; humanistes du XIe et du XIIe siècle, aux temps des Ecoles Capitulaires et Claustrales, du collège des Hiéronymites ou « Frères de Saint-Jérôme », ou de « la Vie Commune » (1428-1495), du célèbre collège anglais des Jésuites, proche de la Hocheporte.
Les Hiéronymites, qui entretenaient de petites écoles gratuites, poussaient les bons élèves aux études savantes et copiaient les antiques manuscrits, obtinrent, en 1495, un vaste terrain « l’isle âx hochets » proche des RR. PP. Carmes, et y édifièrent les bâtiments et la chapelle nécessaires.
Mais les Fratres ad Pennam portaient ombrage aux Pères de la Compagnie de Jésus qui, en 1581, obtinrent leur expulsion.
Le 30 avril 1582, les Pères prenaient possession des constructions de I'Isle aux Hochets et créèrent une école d'humanités appelée « Collège des Jésuites Wallons ». Ils durent agrandir et reconstruire les bâtiments, l'église, vaste édifice à trois nefs, lorsqu'en 1773 la bulle de Clément XIV les expulsait à leur tour...
Le 1er octobre 1795, l'Administration française établissait le collège d'humanités, sous le nom de « Grand College », en même lieu, et, en 1795, lui adjoignait, sous le nom d’« Ecole centrale » des cours de mathématiques, de sciences naturelles, d'agriculture, de philosophie, de langues anciennes et vivantes, de belles-lettres, de législation des arts et métiers, etc. Mais le programme, trop chargé, ne fut pas rempli...
L'an XII (1804), le « Lycée » succédait à l’« Ecole centrale », puis, sous l'Empire, Liège, étant chef-lieu d'Académie, il y est institué une « Faculté des lettres ». réduite à un cours de logique, et une « Faculté de sciences », supprimée peu après par un décret impérial.
En 1814, sous la courte administration prussienne, est établi un « Gymnase » qui vécut jusqu'à l'avènement du roi Guillaume 1er d'Orange et Nassau, qui réunissait sous son sceptre les XVII provinces des Pays-Bas.
Le 25 septembre 1816, il créait l'Université. La séance d'inauguration se fit, le 25 décembre 1817, dans l'ancienne église désaffectée des Jésuites Wallons car successivement les établissements cités plus haut s'étaient succédé dans les constructions de l'Isle aux Hochets rattachée dans l'intervalle à la terre ferme, en formant l'actuelle place du Vingt Août, naguère la place de l'Université.
Le 3 novembre, commencèrent les cours donnés dans la Faculté de médecine par les docteurs J.-N. Cornhaire et Nicolas Anciaux, fondateurs en 1806 d'une Ecole publique et gratuite de chirurgie dite « Amphithéâtre de SaintClément » (dans l'ancienne église paroissiale des SaintsClément et Trond) et D. Sauveur; dans la faculté des Sciences mathématiques et physiques par J-M. Vanderheyden et C. Delvaux; dans celle des Sciences philosophiques et littéraires par J. Dentziger, F. Gall, D. Fuss, C. Rouillé et J. Kinker; enfin dans la Faculté de droit par L.-A. Warnkoenig, J.-G. Ernst aîné et P.-J. Destrivaux.
Le roi Guillaume avait fait appel, non seulement à des savants liégeois, mais aussi à des Hollandais et des Allemands.
L'Université fut donc établie dans les ci-devant bâtiments des « Jésuites Wallons ». La Bibliothèque, des collections, dont celle de Minéralogie entreprise dès 1819, occupaient les étages; le jardin situé au sud fut utilisé, dès 1819 aussi, à la création d'un « Parc de Flore » autrement dit d'un Jardin botanique.
En 1821, on démolissait l'église, pour reconstruire à son emplacement et avec ses matériaux, en trois années, le « Salon Académique » ou « Salle Académique », vaste construction cubique conçue dans le style grec par l'architecte liégeois J.-N. Chevron. Huit des colonnes doriques du temple servirent à propos à composer, au-devant de la façade, un portique majestueux; sur la frise fut placée en grandes lettres dorées, la sentence inventée par le professeur Gall: Universis disciplinis; sur un toit surbaissé, se voyait une colossale sphère, tout pareillement dorée, la Terre.
L'Auditoire de l'Université de Liège a remplacé l'Eglise des Jésuites Wallons
La salle, en hémicycle à gradins avec promenoir ou péristle à deux étages, montrait une grisaille médiocre représentant Guillaume distribuant des diplômes aux lauréats avec la devise chronogrammatique du professeur Fuss sans doute en DULCIs patrlae speM LaVrV CIngat Ipse (Voici qu'il couronne de lauriers le doux espoir de la Patrie.) au-dessus d'une tribune double.
On édifia un très long bâtiment sur l'emplacement des constructions des Jésuites, au sud du Salon Académique, bâtiment à deux étages composé d'une série de classes avec un couloir ou vestibule tout le long. Ce bâtiment existe toujours. On ne conserva des Jésuites que le bâtiment de l'est, où se trouvait le réfectoire (actuellement la salle publique de lecture de la bibliothèque). On organisait le reste, avec des colonnes ioniques décoratives, pour cette bibliothèque. Au bout, au nord, fut construit un « Amphithéâtre » pour la médecine.
La nouvelle institution prospéra rapidement. De 259 étudiants inscrits en 1817-18, on en compte 477 en 1826 et 540 en 1830.
D'autres professeurs célèbres avaient encore été recrutés en Hollande et en Allemagne et des cours nouveaux avaient encore été institués. En 1820, Dentziger, Fuss et Wagemann avaient ouvert des cours libres pour les aspirants au professorat secondaire. Peu après cette Schota Propedeuticae (ou Ecole Propédeutique) est reconnue par le Gouvernement et rattachée à la Faculté des sciences.
Un arrêté royal du 13 mai 1825 prescrivit l'enseignement régulier de la chimie et celui de la mécanique appliquée aux arts industriels dans les Universités et établissait, spécialement à Liège, une chaire d'exploitation des mines et une chaire des sciences forestières. Dès lors, la Faculté des sciences s'enrichissait d'une section spéciale qui s'intitula en octobre 1825, « Ecole des mines ».
Une chaire de pédagogie était créée en 1827.
Mais éclate la Révolution belge, en août 1830. Le nouveau Gouvernement devait pourvoir à l'instruction publique et, par arrêté du 16 décembre, maintenait provisoirement les établissements d'instruction existants. Cependant le Règlement provisoire de 1816 et toutes les traditions de l'ancien régime devaient disparaître: Liège y perd sa Faculté de philosophie et lettres les professeurs étrangers - seize ici - sont renvoyés dans leur pays avec une pension de retraite. Ces profondes modifications auraient fatalement fait disparaître nos universités belges si quelques professeurs ne s’étaient associés pour fonder une « Faculté libre de philosophie » qui obtint de s'établir dans les locaux universitaires. Cette crise périlleuse prit fin en 1835.
Le Gouvernement belge institua ses deux universités officielles de Liège et de Gand, supprimant encore une fois celle de Louvain. Mais le parti catholique s'empressa de transférer en cette ville l'« Université catholique » qu’il avait fondée à Malines en 1834, renouveIant ainsi la vieille tradition; et les libéraux avancés bruxellois, de leur côté, créèrent leur « Université Libre ».
La loi organique de l'Enseignement supérieur fut publiée le 25 septembre 1835. Elle rétablissait la Faculté de philosophie et lettres et réorganisait les autres Facultés. Un arrêté royal du 31 octobre 1835, conséquence de cette loi, établit l'Université de Liège.
Les locaux furent restaurés, aménagés, agrandis, et ce par l'architecte liégeois Rémont.
Tout d'abord, deux ailes furent construites dans le plan parallèle à l'ancienne. C'était la plus grande partie du bâtiment qui longe la place Cockerill et une aile dans le Parc de Flore. Puis perpendiculairement une aile rattachait celle-ci à l'ancienne; le tout dans le style sobre de 1821. Puis l'aile du nord fut prolongée, et si, dès 1860, le Conservatoire de musique occupa une partie de ce bâtiment, ce ne pouvait être à titre définitif. Nous ne décrirons pas les modifications fréquemment apportées dans les dispositions des locaux, cela nous entrainerait trop loin.
Le développement pris par l'enseignement, surtout des « Sciences d'Application » comme disait le recteur Lacordaire, en 1851, et le nombre des élèves croissant rapidement, nécessitaient des transformations nombreuses... Mais on se sentait de plus en plus à l'étroit.
En 1870, le Conseil Académique réclama l'agrandissement des locaux universitaires. Des pourparlers sont entrepris avec l'Administration communale qui doit les construire, en 1875, et les années suivantes, sans résultat. On avait bien admis le projet de transférer toute l'université ailleurs, voire dans le Jardin botanique, créé en 1840 dans le quartier du Jonckeu et du Bas-Laveu, et puis survinrent les suggestions du professeur docteur Spring, de créer, suivant le système allemand, une série d'instituts séparés. Enfin les Chambres ayant voté, le 19 décembre 1879, un crédit de 4 1/2 millions, dont 2 millions 750.000 francs pour la ville de Liège, la décision de celle-ci du 7 juin 1878, d'élever dans le pourtour du Jardin botanique les instituts de botanique, pharmacie, zoologie et physiologie, fut mise à exécution.
Le 12 mars 1880, le Conseil communal approuvait les plans de l'Institut botanique. Mais devant le tolle des habitants riverains pour qui le voisinage de nouveaux instituts paraissait un épouvantail, le projet fut abandonné pour le surplus.
Le 12 mars 1881, le Conseil communal décidait d'établir l'Institut de zoologie sur l'emplacement de l'ancien hospice des incurables (de la Vieillesse) au quai des Pêcheurs, jusqu'à la rue de Pitteurs et la place Del Cour.
Le 5 août, le Conseil communal examinait les devis relatifs à tous ces nouveaux instituts (nous nous abstiendrons de signaler les nombreux emplacements proposés en divers quartiers de la ville):
1° Un Institut astro-physique, sur le plateau de Comte;
2° Un Institut pharmaceutique à l'angle des rues Courtois et Fusch;
3° Un Institut botanique contigu au précédent;
4° Un Institut zoologique sur toute la longueur du terrain des Incurables;
5° Un Institut de physiologie sur le même terrain à l'angle des rues Méan et de Pitteurs;
6° Un Institut d'anatomie contigu, le tong de la rue de Pitteurs;
7° Un Institut chimique, rue de l'Université entre l'ancien bâtiment de 1821 et l'aile de 1840;
8° De deux annexesà cet Institut, le long du quai, et de deux ailes centrales reliant les annexes au corps principal;
9° De la reconstruction de l'aile centrale pour en faire l'institut physique et se partager avec les locaux 7° et 8° les nombreux services des Ecoles spéciales des arts, mines et manufactures;
10° un bâtiment principal, place de I'Université, pour les facultés de philosophie et lettres et de droit et les divers locaux d'administration, sans compter les annexes secondaires et les « imprévus ».
En outre, en 1881, on construisit rue Saint-Gilles l'« Ecole normale des Humanités », cette école qui par la loi du 1er juin 1850, était rattachée à l'Université, puis en fut disjointe, en 1854, mais resta dans les bâtiments universitaires jusqu'en 1881. Ce bâtiment fut affecté ensuite à l'a I’« Institut électro-technique », doté, dès 1883, par M. Montéfiore-Lévi.
La même aimée, la construction d’un nouveau Conservatoire de musique permit, dès 1886, l'usage des constructions de 1840, au coin de la place Cockerill et de la place du Vingt Août.
En 1881, on décida aussi la reconstruction de l'« hôpital de Bavière », dont le nom provenait de son fondateur le prince-évêque de Liège, Ernest de Bavière qui, l'an 1600, donna sa maison près le pont Saint-Nicolas pour en faire une « maison de miséricorde » à l'usage des malades pauvres.
En 1880, on avait même décidé d'abandonner complètement l'hôpital Saint-Laurent pour y laisser seul le service médical des hospices civils et de reporter les cliniques à l'hôpital de Bavière, excepté la clinique obstétricale qui se donnait en même temps que le service des accouchements à la « Maternité », rue des Carmes, et la clinique des vieillards à l’« hospice des Incurables ». En exécution de tous ces plans, on commença immédiatement la démolition du dit hospice des Incurables ou des « Vieux Hommes » et l'adjudication des Instituts anatomique et physiologique eut lieu le 31 juillet 1885, et celle de l'Institut zoologique peu après. L'Institut d'anatomie lut commencé en octobre 1888, celui de physiologie en 1889 et celui de zoologie dans l'hiver 1889-1890. L'adjudication des travaux de l'institut astro-physique avait eu lieu en octobre 1880: il fut acheté en 1882. Les Instituts botanique et pharmaceutique furent mis sous toit la même année et inaugurés, avec l'institut électrotechnique Montéfiore dans l'été de 1884. L'institut chimique, rue de l'Université, et sa première annexe au quai, furent entrepris en 1885; l'adjudication du bâtiment principal à front de la place du Vingt Août, n'eut lieu qu'en 1889 et celui de l'institut chimique au quai, en 1890. En 1892, on acheta le laboratoire de mécanique appliquée. Enfin, en 1892, on avait, adjugé la construction du nouvel hôpital, sur un immense terrain de quatre hectares, isolé entre le boulevard de la Constitution, la rue des Bonnes-Villes et le Quai de la Dérivation. De l'autre côté de ce boulevard de la Constitution fut alors élevé, en 1905, une nouvelle Maternité qui permit d'abandonner ta vieille construction de la rue des Carmes.
Depuis la guerre, l'hôpital universitaire s'est encore augmenté de plusieurs pavillons: la clinique urologique (en 1920), le laboratoire de radiologie et d'électrothérapie et le Centre anticancéreux (en 1924), la clinique stomatologique (en 1927), la clinique pédiâtrique (en 1927).
ETAT DES LOCAUX UNIVERSITAIRES EN 1929.
A l'heure actuelle, l'Université de Liège comprend les bâtiments suivants:
1° Un bâtiment central, compris entre la place du Vingt Août, la place Cockerill et le quai des Etats-Unis. Dans ce bâtiment sont logés les services du Rectorat et de l'Administration, la Faculté de philosophie et lettres, l'Institut supérieur d'histoire de l'art et d'archéologie, l'Institut supérieur d'histoire et de littératures orientales, l'institut supérieur de pédagogie, la Faculté de droit et son séminaire, l'Ecole de Commerce, le séminaire de géographie, les laboratoires de paléontologie, de géologie et de pétrographie, les collections d'architecture industrielle, d'exploitation des mines et d’exploitation des chemins de fer, les laboratoires de métallurgie (entrée place du Vingt-Août, 5); les laboratoires de cristallographie et de minéralogie (entrée place Cockerill, 1); les laboratoires de chimie industrielle et d'électrochimie (place du Vingt Août, 9); le laboratoire de mécanique appliquée et de physique industrielle (entrée: quai des Etats-Unis); la Bibliothèque (entrée: place Cockerill, 1); la salle académique.
Sur le même terrain, le long du quai des Etats-Unis, se trouvent l'Institut de physique, l'Institut de chimie générale Walter Spring et l'Institut de chimie analytique.
2° L'Institut Edouard Van Beneden, situé quai Edouard Van Beneden, 22, qui renferme les laboratoires et collections de zoologie et d'anatomie comparée, ainsi que le laboratoire de phonétique expérimentale.
3° L'Institut de physiologie Leon Fredericq, place Del Cour, 17.
4° L'Institut Auguste Swaen, on Institut d'anatomie normale, d'histologie et d'embryologie, rue de Pitteurs, 16.
5° Un bâtiment situé rue de Pitteurs, 14, qui renferme le laboratoire de thérapeutique expérimentale, le laboratoire et le musée d'hygiène.
6° L'Institut de pharmacie Alfred Gilkinet, rue Fusch, 5.
7° Le laboratoire de construction de machines, boulevard de la Constitution, 32.
8° L'Institut électro-technique Montéfiore, rue SaintGilles, 33.
9° L'Institut d'astronomie, à Cointe.
10° L'Institut de botanique (rue Fusch, 3) et le Jardin botanique.
11° Le laboratoire du génie civil et d'hydraulique fluviale, ainsi que l'architecture civile, provisoirement logés rue Grétry, 11.
12° Un ensemble de bâtiments, situés de part et d'autre du boulevard de la Constitution, dans lequel se trouvent logés la plupart des services cliniques de la Faculté de médecine: la clinique obstétricale et gynécologique (boulevard de la Constitution, 81) la clinique interne, la clinique chirurgicale, la clinique pédiâtrique, la clinique ophtalmologique, la clinique oto-rhino-laryngologique, la clinique des maladies syphilitiques et cutanées, la clinique urologique, le laboratoire de radiologie et d'électrothérapie et le centre anticancéreux, la clinique cinésithérapique, la clinique stomatologique (boulevard de la Constitution, 66).
Dans la même enceinte se trouvent les laboratoires de bactériologie, d'anatomie pathologique et de médecine légale, ainsi que le laboratoire de recherches chimiques de la Faculté de médecine (rue des Bonnes-Villes, 1).
13° La clinique psychiâtrique a son siège à l'Asile des Aliénés, rue Volière, 17, et à l'Asile Sainte-Agathe, rue Saint-Laurent, 58. Le laboratoire de psychiâtrie est situé rue Saint-Laurent, 58.
14° La clinique des Vieillards a lieu à l'asile de la Vieillesse, rue Basse-Wez, 155.
Signalons que l'Université de Liège a acquis l'ancienne abbaye du Val-Benoît et les terrains qui l'entourent (rue du Val-Benoît), pour y transférer les laboratoires et les collections de chimie analytique et industrielle, de minéralogie, de cristallographie, de pétrographie et de paléontologie, ainsi que les laboratoires et collections de la Faculté technique.
Ajoutons enfin que l'Université de Liège possède, au plateau de la Baraque-Michel une station scientifique pour des recherches de climatologie, de géologie, de zoologie et de botanique, et que ses élèves ont accès au laboratoire maritime de Blankenberghe, fondé et dirigé par M. le professeur Damas, et au laboratoire du service technique aéronautique, situé à Rhode Saint-Genèse et dirigé par M. le professeur Allard.
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